Début du fil qui me mènera à l'élimination de ces 31 kg qui m'alourdissent la vie

Voilà plusieurs mois que je souhaite écrire un journal de vie en relation avec ce que je mets en place pour me libérer du poids que je traine en guise de coquille, de bouclier diront certains.

En tous cas, je n'en veux plus!

A 44ans, du haut de ces 100 kg, à l'aspect rond et un poil "mémère", je ne me reconnais plus dans le miroir.

Ho oui, j'ai toujours lutté avec ces kilos. A 8 ans déjà, je regardais mes cuisses posées sur la chaise, je les comparais à celles de ma voisine filiforme et me trouvais énorme. J'entreprenais déjà le tri dans mon assiette et mettais en place des stratégies pour manger moins. Mais cela a toujours été vain car ma gourmandise primait toujours. L'heure du goûter était fatale. 

Et pourtant, en regardant les photos, avec mon regard d'adulte, je n'étais pas si grosse. J'étais une petite fille, gourmande et un peu ronde. Mais si je ne m'étais pas acharnée à vouloir changer d'aspect, je serais, aujourd'hui, douée d'un IMC tout à fait normal.

Mais voilà, l'obsession de la minceur a vaincu. J'ai enchaîné les régimes, les crises de boulimies et à partir de 20 ans, les vômissements provoqués après les crises. Les kilos se sont accumulés. Trois grossesses ont contribuées à ajouter au compteur de la balance. Et finalement, j'ai cessé les régimes, cessé de me faire vômir.

Mon poids a augmenté progressivement. Parce que OUI, manger représente un véritable doudou :

je mange quand je stresse

je mange quand je m'ennuie

je mange quand je me sens agressée

je mange quand je suis heureuse aussi, à partager les plaisirs de la table en bonne compagnie. La convivialité, on appelle ça.

Bref, manger me sert à tout. A vivre mais surtout à survivre.

Alors, que faire? 

Me faire poser un by pass comme ma cousine? HA super, elle a perdu 50kg mais aujourd'hui, elle est prisonnière de sa balance tellement elle craint de reprendre. Sans parler des dégâts morphologiques irrémédiables.

Rester ainsi? Ca ne va pas être possible. Malgré une stagnation évidente, le poids augmente tout de même. Je ne voulais pas atteindre les 3 chiffres, c'est fait. Cette solution, je l'ai testée : pas satisfaisante.

Faire un énième régime? Pour tout reprendre ensuite avec d'autres kg en plus ? Non merci.

Alors, j'ai imaginé qu'en tenant ce fil écrit je deviendrai la funambule de l'IG bas.

L'index glycémique est, à mon sens, la clé de la minceur durable pour les personnes à fort embonpoint. 

Je vais donc piocher dans les règles édictées par Montignac et d'autres nutritionnistes. Mais je souhaite respecter une règle d'or : pas de frustration majeure. Ainsi, je ne risquerai pas de glisser et de tout abandonner.